OK, boys.
Parlons un peu de sport.

Aujourd'hui, mon équipe de baseball, menée par le charismatique B. Martin, a perdu son premier match de la saison. Face à une équipe présentant des batteurs qui envoyaient la balle tout là bas là où on la voit presque plus, et nombre de joueurs expérimentés (comme tout américain), nous nous en sommes tirés honorablement, 20-24, grâce à l'homogénéité que nous avons su trouver dans la médiocrité, ainsi qu'une imprévisibilité qui donne sa chance à tout débutant. Mais le championnat est loin d'être terminé!
Tout le monde semble jouer au baseball ici, c'est ce que les gens font quand ils sont sur une pelouse et qu'ils veulent faire du sport. Tout le monde a son gant chez soi... c'est l'Amérique. Les sportifs superstars sont souvent les baseballers (quelques basketteurs peut-etre). Et puis c'est l'été, c'est la saison. L'hiver, c'est autre chose...
Parce qu'en arrivant ici, j'ai plutôt eu l'impression que LE sport était le hockey. Sur glace. A mon grand désarroi, je n'ai trouvé personne qui pratiquait le hockey sur roller, et les gens ouvrent de grands yeux quand j'en parle. Je suppose qu'ils manquent de halls en marbre. Parce qu'ils jouent quand même au so-called hockey de ruelle (street hockey), mais se retrouvent alors sur leurs pieds. Il faut dire qu'en roller sur le bitume, y'a moyen de bien se déchirer, au bout de quelques chutes violentes...
C'est le hockey sur glace, donc. Tu arrives dans un bar (en passant tu te délectes de l'atmosphère où ne flotte aucune volute de fumée, c'est beau le Canada), il y a une télé dans un coin. Qu'y a-t-il à la télé? Un match de Hockey, bien sur. C'est un peu notre foot, quand même.


Dans toute ville honnête, il y a une arène (une patinoire, s'entend). Les enfants apprennent à patiner, normalement, et en tout cas les matchs de hockey sont assez populaires. Il suffit d'aller dans un magasin de sport, et de comparer le rayon des bâtons de hockey (en "français", on dit des crosses...) et de comparer avec les 3 modèles qu'on peut trouver cachés dans un coin dans les grands Décathl*n (cht pas de marque) en France, pour se rendre compte que... hein, voilà. Et l'équipe des Toronto Maple Leafs est une sorte de mythe ici (plus que le sirop d'érable... enfin non, justement, celui-ci tient pas mal du mythe à vrai dire).
Je finirai cette inintéressante pour les gens qui ne s'intéressent pas au hockey (soit à peu près n'importe qui sur notre beau continent...) avec ces mots qui ornent les billets de $5 :
"Les hivers de mon enfance étaient des saisons longues, longues. Nous vivions en trois lieux : l'école, l'église, et la patinoire.
Mais la vraie vie était sur la patinoire"
"Les hivers de mon enfance étaient des saisons longues, longues. Nous vivions en trois lieux : l'école, l'église, et la patinoire.
Mais la vraie vie était sur la patinoire"
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