Thursday, May 04, 2006

Et la blague

Savez-vous pourquoi les claviers coûtent moins cher ici qu'en France?
Parce qu'un clavier AZERTY en vaut deux :o

OK, boys.

Parlons un peu de sport.


Aujourd'hui, mon équipe de baseball, menée par le charismatique B. Martin, a perdu son premier match de la saison. Face à une équipe présentant des batteurs qui envoyaient la balle tout là bas là où on la voit presque plus, et nombre de joueurs expérimentés (comme tout américain), nous nous en sommes tirés honorablement, 20-24, grâce à l'homogénéité que nous avons su trouver dans la médiocrité, ainsi qu'une imprévisibilité qui donne sa chance à tout débutant. Mais le championnat est loin d'être terminé!

Tout le monde semble jouer au baseball ici, c'est ce que les gens font quand ils sont sur une pelouse et qu'ils veulent faire du sport. Tout le monde a son gant chez soi... c'est l'Amérique. Les sportifs superstars sont souvent les baseballers (quelques basketteurs peut-etre). Et puis c'est l'été, c'est la saison. L'hiver, c'est autre chose...

Parce qu'en arrivant ici, j'ai plutôt eu l'impression que LE sport était le hockey. Sur glace. A mon grand désarroi, je n'ai trouvé personne qui pratiquait le hockey sur roller, et les gens ouvrent de grands yeux quand j'en parle. Je suppose qu'ils manquent de halls en marbre. Parce qu'ils jouent quand même au so-called hockey de ruelle (street hockey), mais se retrouvent alors sur leurs pieds. Il faut dire qu'en roller sur le bitume, y'a moyen de bien se déchirer, au bout de quelques chutes violentes...

Le Esso Street-Hockey Jemboree à Toronto. C'est-y pas mignon...

C'est le hockey sur glace, donc. Tu arrives dans un bar (en passant tu te délectes de l'atmosphère où ne flotte aucune volute de fumée, c'est beau le Canada), il y a une télé dans un coin. Qu'y a-t-il à la télé? Un match de Hockey, bien sur. C'est un peu notre foot, quand même.



Dans toute ville honnête, il y a une arène (une patinoire, s'entend). Les enfants apprennent à patiner, normalement, et en tout cas les matchs de hockey sont assez populaires. Il suffit d'aller dans un magasin de sport, et de comparer le rayon des bâtons de hockey (en "français", on dit des crosses...) et de comparer avec les 3 modèles qu'on peut trouver cachés dans un coin dans les grands Décathl*n (cht pas de marque) en France, pour se rendre compte que... hein, voilà. Et l'équipe des Toronto Maple Leafs est une sorte de mythe ici (plus que le sirop d'érable... enfin non, justement, celui-ci tient pas mal du mythe à vrai dire).

Je finirai cette inintéressante pour les gens qui ne s'intéressent pas au hockey (soit à peu près n'importe qui sur notre beau continent...) avec ces mots qui ornent les billets de $5 :

"Les hivers de mon enfance étaient des saisons longues, longues. Nous vivions en trois lieux : l'école, l'église, et la patinoire.
Mais la vraie vie était sur la patinoire"



L'hiver : Arène, Hockey. L'été : Pelouse, Baseball.

Tuesday, May 02, 2006

Mais lui, il s'en fout, de tout ça


"Narushima> Tas quoi comme police ?!
Nephilim_Delonge> J' ai trebuchet
Narushima> Tu t' es fais mal?!
Nephilim_Delonge> ..."



Sunday, April 30, 2006

La lose, c'est une attitude

Toronto, vue du Ferry


Je ne résiste quand même pas à la tentation de donner satisfaction aux gens qui disent que je suis un boulet et/ou adhérent à vie au binet lose. Ces derniers jours, j'ai quand même réussi :

-À verrouiller la porte de ma chambre de l'extérieur, les clés étant pour une fois à l'intérieur. J'ai du passer par la petite fenêtre haute en renversant tout ce qu'il y avait en dessous, c'etait rigolo.

-À arriver à un musée quelques minutes avant la fermeture après m'être beaucoup dépêché, inutilement donc.

-À faire pas mal de trajet pour aller sur une plage voir le coucher de soleil, alors qu'il y avait un gros banc de nuages a l'ouest (mais c'etait beau quand meme, Toronto sur fond de ciel orange)

-À me retrouver sur cette île à peu près déserte seul dans le froid et la nuit à attendre un inéspéré ferry qui me ramènerait sur le continent. Il faisait super froid, mais vraiment super froid. (En fait quand après un peu plus d'une heure d'attente dans une cabine téléphonique -oui il y a quand même ça- à lire le guide touristique, le ferry s'est pointé, 3 ou 4 autres gens sont soudainement apparus pour le prendre)

-À (essayer de) dormir à côté (dans un autre lit, s'entend) d'un gros bonhomme plutôt costaud et tatoué partout, qui ronflait comme un porc (j'ai pas osé lui boucher le nez)

-À marcher plusieurs kilomètres pour trouver un resto que je pensais plus proche, et qui finalement n'exisite pas (plus) apparemment.

-À me repointer au même musée que la veille, et à en être évacué après quelques minutes de visite (ça m'a permis de bronzer un peu dehors, le temps que les pompiers interviennent, soit plus d'une heure encore) (Mes affaires étaient restées à la consigne à l'intérieur bien sûr)

-Et bien plus encore...

Enfin bon c'est pas comme si j'avais perdu mes clefs de voiture dans la neige (elles ont été retrouvées d'ailleurs =) )
À part ça, Toronto, le centre ville, est un endroit génial, j'ai rencontré des gens sympas, il faisait super beau, la vue de la CN tower était magnifique, et j'ai bien mangé.

Toronto, depuis la plage tout proche


Toronto, depuis l'île, quand on attend désespérément un ferry


C'est la lose

Ce week-end...

Découverte de Toronto.
Pff ça me gave de raconter ma vie sur internet.

Toronto